0 Quels accessoires pour violon vous faut-il ? ...
- Le Violon
- by Administrator
- 19-12-2018
Les accessoires à mettre directement sur le violon
La colophane, indispensable à votre archet !
Présentée sous forme solide, la colophane est le résultat de la distillation de la gemme de pin, une substance récoltée directement sur ce résineux.
Utilisée dans son état brut pour les instruments à cordes frottées, comme le violon, sa couleur varie du jaune clair à une teinte proche du noir : schématiquement, plus la colophane est foncée, plus elle accroche la corde ! Attention à ses propriétés collantes dans les milieux humides et chauds, d’autant plus pour les modèles foncés, sur lesquels la concentration est plus forte.
Une fois les crins de l’archet bien tendus, il suffit de la glisser sur eux, dans un mouvement d’avant en arrière, environ 5 ou 6 fois, tout en veillant à en laisser davantage sur les extrémités.
Conseils : Il faut régulièrement changer la colophane, car elle se détériore avec le temps. L’idéal étant de la renouveler chaque année.
L’épaulière, indispensable à votre violon !
Comme son nom l’indique, l’épaulière – ou « coussin » - se place sur l’épaule du violoniste, l’aidant à ainsi combler le vide existant entre son épaule gauche et l’angle de sa mâchoire quand sa tête est droite. Sans elle, le musicien rencontre beaucoup de points de pressions sur le cou et le menton : il lui est alors très difficile de tenir la position adéquate.
Indispensable aux débutants dans leur processus d’apprentissage, certains musiciens aguerris choisissent de la conserver ensuite par commodité, tandis que d’autres vont décider de s’en libérer. En contrepartie de la sollicitation des muscles (douloureuses au début), s’en affranchir améliore la sonorité de l’instrument, dans la mesure où elle réduit la tension sur le fond du violon.
Le type de cordes, influençant le type de son !
Si la taille des cordes doit être choisie en fonction de la taille du violon, la composition de la corde a également une influence sur le son que l’instrument produit. Sur le marché, on en distingue 3 types :
- En boyau de mouton, pour une sonorité chaleureuse et douce
Prisées en musique classique pour la qualité de leur son, les cordes en boyau se désaccordent très facilement, car elles sont sensibles aux variations de température et d’humidité.
- En acier, pour une sonorité puissante et claire
Popularisées par les musiciens qui ne souhaitaient pas jouer uniquement du classique, les cordes en acier sont, aujourd’hui, aussi utilisées pour les enfants et les débutants : plus stables que les versions en boyau, elles sont aussi plus durables.
- En nylon, pour une sonorité combinant puissance et chaleur.
Inventées dans les années 70, les cordes en matière synthétique offrent un parfait compromis entre celles en acier et celles en boyau : du coup, elles prennent les qualités des unes comme celles des autres.
La mentonnière, préconisée pour le maintien du violon !
Comme son nom l’indique, la mentonnière – ou « saillie du menton » - se positionne sous le menton du musicien et se fixe au niveau du bouton, en bas du corps de l’instrument. À l’image de l’épaulière, elle vise à gommer les inconforts du violoniste, tout en l’encourageant à adopter très vite la posture adéquate (et plus particulièrement, de lui éviter de pencher la tête en jouant).
À noter que la mentonnière sert aussi à protéger le bois de sa transpiration, ainsi que de possibles abrasions et saletés.
Sur le marché, elles sont fabriquées en plastique, en matière synthétique ou en bois (d’ébène ou en palissandre) et se déclinent en différentes formes (centrées ou sur le côté). Quelle que soit l’option retenue, elle agira sur le jeu du musicien, puisqu’elle conditionne directement son degré de confort.
Les accessoires pour mieux jouer au violon
La sourdine, très prisée en appartement ou en orchestre !
Pour entretenir des relations de bons voisinages ou simplement éviter de déranger vos proches, la sourdine peut vite s’avérer un accessoire indispensable : en fonction des modèles, il est possible de réduire l’émission de sonore du violon de 30 à 80 % !
À distinguer des sourdines d’orchestre dont le but est de proposer un timbre feutré et doux.
Voici les différentes solutions disponibles sur le marché :
- La sourdine Tourte pour un jeu en orchestre. Réalisée en caoutchouc souple, elle se positionne très facilement sur le chevalet, entre les deux cordes centrales.
- La sourdine Roth Sihon pour appartement. Son support en métal s’invite entre deux cordes et son tube en caoutchouc vient se poser dessus pour en réduire le son.
- La sourdine peigne en bois ou en plastique pour appartement. Le modèle en plastique se place sur les cordes au niveau du chevalet et atténue le son de moitié, tandis que le modèle en bois le réduit qu’entre 40 à 50 %.
- La sourdine en métal (plomb, bronze) pour appartement. Elle s’installe comme les versions en bois ou en plastique, mais atteint au moins 80 % de diminution du son.
Le métronome, garant du bon rythme !
Inventé par l’Autrichien Johann Nepomuk Maelzel, le métronome traditionnel sert à indiquer le bon tempo – autrement dit, la vitesse à laquelle le morceau doit être joué. Une indication matérialisée sur la partition par une noire suivie du signe égale et d’un chiffre.
Par exemple, si la valeur d’une noire est à 60, cela signifie que 60 noires peuvent être jouées à la minute, qu’il y aura 60 battements du métronome, à raison d’une par seconde.
Dans le processus d’apprentissage, il est courant de suivre une progression métronomique pour atteindre le bon rythme : à partir d’un tempo plutôt lent, on augmente régulièrement la difficulté technique pour aller jusqu’au niveau requis.
Sur le marché, au-delà du modèle traditionnel de métronome, il existe des versions électroniques, voire virtuelles…
L’accordeur, aidant à « construire » l’oreille !
Au-delà du respect du rythme, le violoniste s’attache à émettre la bonne note. Or, cette quête est impossible si les 4 cordes ne sont pas correctement accordées dès le départ – à savoir le Sol-Ré-La-Mi.
Avec un diapason, il est possible d’accorder ainsi le « La », de fréquence 440 Hz. Certains musiciens utilisent ce point de départ pour ajuster les autres cordes. D’autres préfèrent utiliser un accordeur…
Sur le marché, il existe des modèles à pinces ou sous la forme de boîtiers numériques. Dans tous les cas, ils reposent sur le même système, souvent basé sur les notes anglo-saxonnes : Mi = E ; La = A ; Ré = D ; et Sol = G. Après avoir joué une première corde à vide, un clignotement rouge indique qu’elle n’est pas ajustée, tandis qu’un clignotement vert informe qu’elle l’est.
Tous ces accessoires – qu’ils se fixent sur le violon lui-même ou gravitent autour de lui – sont essentiels au bon apprentissage de l’instrument. Avec sa maîtrise, certains pourront devenir optionnels, voire inutiles : libre à chaque musicien de le déterminer et de faire ses propres choix.